A peine 2 ans, et force est de reconnaitre qu’il ne maitrise pas encore avec toute la rigueur requise votre usage, Afin de lui si nouveau, une parole.
A vrai dire, il ne sait meme gui?re s’il en a tellement envie que i§a. Mais on n’arrete pas le progres, a votre que l’on dit.
Il faudra preciser qu’au file des annees 20 le cinena francais, art populaire s’il en fut, s’est quelque peu egare, sous la pression des “cinegraphes” epris de poesie de kiosque de gare ainsi que litterature bien lechee, sur la pente fatale d’un esthetisme boursoufle et emmerdant. De petites audaces visuelles, juste formelles, semblent une maniere commode d’effectuer avaler la banalite du propos. Rien a voir avec le deferlement sovietique, la noirceur de l’expressionnisme, du kammerspiel et du realisme allemands ou l’emotion des grands classiques americains de Chaplin, Stroheim, Keaton, Sternberg ou Vidor. Au pays de Descartes, apres la mort de Feuillade, Grand Maitre des lions et des vampires en collants noirs (et a episodes), le pot-au-feu des academiciens reste avance. Parfois, bien de meme, une image incongrue arrive a un echapper et devient belle malgre eux, mais cela. ne dure pas. Ils font tout a fait deux petits nouveaux, Rene Clair, Renoir, Gremillon, Vigo, Bunuel que son Espagne natale embrase, voire Feyder et ce jeune Carne si enchante par Nogent, Eldorado du Dimanche, qui debutent dans le metier, tentent de pointer le museau hors de toute cette vase et cherchent a rendre le cinema (surtout pas “tographe” !) a une vocation premiere. Nastavi sa čitanjem